Digital nomad à Bali : mon expérience

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Tout quitter pour devenir digital nomad à Bali fait rêver. On s’imagine habiter une villa de rêve avec piscine privée, prendre un petit déjeuner healthy dans un café branché ou encore s’initier au yoga sur la plage au coucher du soleil. Tout cela semble idéal et accessible à Bali, mais est-ce la réalité quotidienne des digital nomads ? La réalité correspond-elle au rêve ou est-elle différente ? Où poser ses valises pour être digital nomad à Bali ? Je vous dévoile ici la réalité de ma modeste expérience.

Pourquoi être digital nomade à Bali ?

Tout d’abord, je tiens à préciser que mon expérience a duré un mois : je n’ai donc eu besoin que d’un visa touristique classique. Lors d’un voyage précédent, j’avais choisi de rester deux mois à Bali et j’avais opté pour le renouvellement du visa de 30 jours, une procédure très facile à réaliser seul en trois rendez-vous à l’immigration, sans intermédiaire. Je n’ai donc pas de retour personnel à vous faire concernant l’obtention d’autres visas pour rester plus de deux mois à Bali.

Petit bémol : les textes officiels précisent qu’il est interdit de travailler en Indonésie avec un visa touristique, même si votre entreprise est basée dans un autre pays. Dans les faits, de nombreux digital nomads utilisent ce visa et, à son expiration, partent vers un autre pays.

Être digital nomad à Bali, c’est avant tout la facilité. Vous trouverez facilement un logement selon votre budget : villa, guesthouse ou colocation. La nourriture est très bonne et les warungs locaux sont très abordables. Manger « à l’occidentale » est aussi possible ; certaines villes regorgent de cafés et restaurants divers, même si les prix y sont nettement plus élevés.

Si vous ne voulez pas vous sentir trop isolé et souhaitez tisser des liens, sachez que les espaces pour travailler y sont nombreux : coworkings ou cafés.

Le coût de la vie est nettement plus bas qu’en France et il est possible de concilier travail et plaisirs sans casser sa tirelire. Par exemple, manger au restaurant quotidiennement est possible, alors qu’en France cela relèverait de l’irréel. Profiter de petits déjeuners, d’extras comme massage, spa ou manucure devient la norme car tout cela est abordable.

À Bali, vous pouvez travailler dans quasiment tous les cafés, car même le plus petit café de quartier (en ville) offre le Wifi — inutile de se préoccuper du réseau à chaque déplacement.

Et enfin, le plus gros atout selon moi : l’ambiance. Bali, fidèle à sa réputation, offre une atmosphère détendue et «chill» unique. On est invité à ralentir, faire des pauses, profiter des lieux environnants.

Pourquoi choisir Canggu pour une première expérience à Bali ?

Véritable paradis des digital nomads, Canggu dispose d’un nombre impressionnant de cafés, coworkings et activités en tous genres. Tout ce dont vous avez besoin s’obtient rapidement : livraison de courses en vingt minutes, nourriture ou café en trente, rendez-vous massage ou spa dans l’heure. Il faut avouer que cette facilité aide à se concentrer sur le travail tout en profitant d’un certain confort.

Le choix d’activités, de cafés, de salles de sport ou de coworking est immense : chacun y trouve son bonheur.

Cependant, si vous recherchez l’authenticité, le calme et la tranquillité, Canggu ne sera pas fait pour vous. Il y règne une effervescence et une ambiance très occidentalisée ; dans certains lieux il est rare de croiser des locaux. Dans les salles de sport, mise à part le personnel, seuls des étrangers sont présents. Ces lieux sont destinés aux expatriés et les prix sont adaptés en conséquence.

La circulation y est saturée et chaotique : il faut parfois trente minutes de scooter pour parcourir deux kilomètres dans des conditions surprenantes. Les scooters doublent à droite et à gauche, roulent sur les trottoirs, souvent sans casque et à plusieurs sur un même deux-roues. Les étrangers prennent vite le pli de cette absence de règles, ce qui les rend parfois plus dangereux que les locaux.

D’autres villes sont adaptées à la vie de digital nomad tout en étant moins survoltées que Canggu, comme Uluwatu ou Ubud.

Devenir digital nomad à Bali : êtes-vous bien préparé ?

Il existe une différence majeure entre passer des vacances à Bali et s’installer pour travailler. Les petits inconvénients perçus lors de vacances deviennent la réalité quotidienne de tout digital nomad à long terme.

La pollution

Elle est omniprésente : en roulant en scooter parmi des dizaines de véhicules ou dans les amoncellements de déchets et plastiques qui jonchent le sol hors des rues principales ou plages touristiques. La pollution à Bali, comme dans de nombreuses villes asiatiques, est un fléau auquel les millions de touristes n’apportent aucune amélioration. À cela s’ajoute la pollution sonore, importante : les klaxons retentissent en permanence, rendant parfois la circulation chaotique à certaines heures.

La circulation

À Bali, il n’y a pas de transports en commun. Pour circuler, deux options : Grab (voiture ou moto-taxi) ou scooter de location. La majorité préfère le scooter, moins onéreux et plus pratique. Résultat : des milliers de scooters circulent parfois dans des conditions dangereuses. Louez un scooter uniquement si vous en avez l’habitude. Un débutant se retrouve vite confronté à des situations inédites : scooters sur les trottoirs et bas-côtés, dépassements à droite et à gauche, scooters surchargés sans casque, imprudences fréquentes. La prudence est indispensable à chaque instant.

Bali reste-t-elle un bon plan pour les digital nomads ? Pour ma part, je dirais définitivement oui. Malgré ses défauts, Bali demeure une île magnifique aux paysages à couper le souffle. Vivre à temps plein sur place offre un confort certain, une ambiance détendue et l’opportunité de côtoyer des habitants toujours souriants et d’une grande gentillesse. Alors oui, si vous en avez l’occasion, partez vivre l’expérience du digital nomad à Bali. J’attends vos retours !

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